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À propos de nous

Le réseau des Grands Lacs et du Saint-Laurent s’étend de la tête des bassins versants des affluents situés dans le nord du Minnesota et dans la partie ouest de l’Ontario, jusqu’au golfe du Saint-Laurent qui se déverse dans l’océan Atlantique. Le bassin de drainage couvre plus de 1 000 000 km2 (400 000 milles carrés), allant de Duluth au Minnesota jusqu’à Trois-Rivières au Québec. Huit États américains et deux provinces canadiennes bordent ce vaste réseau hydrographique partagé. L’utilisation conjointe de ces eaux par les populations canadiennes et américaines, les Premières Nations et les peuples autochtones nécessite une coordination internationale des données hydrauliques et hydrologiques de base.

Avant 1953, les organismes fédéraux responsables au Canada et aux États-Unis recueillaient et compilaient les données de manière indépendante sur les caractéristiques hydrauliques et hydrologiques des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, avec une coordination uniquement informelle et superficielle de certaines de ces données. Par conséquent, les mêmes données fondamentales créées sur des bases et des plans de référence différents n’étaient souvent pas compatibles. La correction de cette situation a nécessité un effort concerté pour étudier et évaluer les données utilisées par les deux pays

En raison des niveaux de lac extrêmement élevés en 1952 et de l’émergence de nouveaux projets de navigation et d’aménagement hydroélectrique qui se développaient sur le réseau du fleuve Saint-Laurent, les organismes canadiens et américains ont convenu qu’il était illogique de continuer d’élaborer ces données de manière indépendante. Ils ont constaté qu’il était d’une importance capitale d’établir le plus rapidement possible une entente sur les caractéristiques hydrologiques et hydrauliques du réseau. C’est pourquoi le U.S. Army Corps of Engineers et les ministères canadiens du Transport, des Mines et des Relevés techniques ainsi que des Ressources et du Développement ont entamé les négociations au début de l’année 1953 afin d’établir une base pour l’élaboration et l’acceptation de données identiques par les deux pays. Les négociations ont abouti à une réunion des représentants des organismes concernés à Ottawa, le 7 mai 1953.

Lors de cette réunion, le Comité de coordination des données hydrologiques et hydrauliques de base des Grands Lacs a été mis sur pied.